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Communiqué: Castrol – Bellevue

“Plus qu’un lubrifiant. La technologie en mouvement” (Castrol). “Le moment est venu pour une Kriek Bellevue” (Bellevue). C’est en faisant la synthèse de ces deux éléments que le franc est tombé pour nous. Seul un collectif bien huilé nous permettra de toucher le Saint Graal, que, aussitôt décerné, nous remplirons de Bellevue.

Voici la liste officielle tant attendue de l’équipe Castrol-Bellevue pour la saison 2021:

Directeurs

  • Vincent Xhaet

Fort d’un imbattable palmarès heureusement non-officiel, Vince a décidé de raccrocher les clips pour endosser une fonction plus intellectuelle et digne de ses compétences mathématiciennes. Tablant sur une méthode “Moneyball”, il connaît déjà les données physiques, physiologiques et même psychologiques de tous les coureurs du peloton. Il a annoncé commencer son mandat de directeur technique dès qu’il aura touché ses premiers émoluments, et, de source sûre, aucun paiement n’a pas été exécuté … Après, qu’on ne vienne pas se plaindre !

  • Laurent Delsarte. 

On prête comme qualités à Laurent “Delfion” Delsarte une endurance hors pair, l’art de surprendre et un flair de babouin. Depuis des années, avec son compère directeur technique, le précité Vince, il forme un tandem redoutable. Les stratégies et coups de trafalgar les plus efficaces sont généralement décidés à l’aube au milieu d’effluves de rouge. A la question plutôt Jean-René Bernaudeau ou John Lelangue ? Il répond Patrick Lefevere. Les présentations sont faites.

Team Communication

  • Olivier Truyman.

Olivier “Truymisère” Truyman préfère la berline à le petite reine. Et pour cause, on ne lui demande pas de pédaler. Les plus grandes légendes s’accompagnent des plus belles propagandes. Et ça, Olivier, il sait comment y faire, et la prochaine légende, il veut en être. “Ce boulot, c’est le chance de ma vie, j’y crois à mort !” a-t-il déclaré le jour de l’annonce de son embauche par la Team Castrol-Bellevue comme Chief Communication Officer. Et BOUM !

Leaders

  • Charles De Groote.

Depuis des années, Charles “Carles” De Groote court et roule sans cesse. Ressassant ses premiers 20 km jusqu’à l’Ultra du Mont Blanc, Carles restait incapable de répondre à la question de ses proches “Mais vers quoi cours-tu Carles ??”. La création du BCF fut, pour lui, une révélation : “Vers quoi cours-je donc ? Pardi, vers la victoire ! Et pas, n’importe laquelle, la victoire du BCF ?” Ne vous méprenez pas, derrière son regard de gentil petit renard se cache un véritable cannibale qui ne se nourrit que de kilomètres et de testostérone, ce qui le rend plus lourd, au propre comme au figuré.

  • Regis De Moor. 

Aaaaaah Regis “King Kong” De Moor, ce bon vieux Regis ! Après toutes ces années … que dire ? Pas grand chose, si ce n’est que “l’habit ne fait pas le moine”, ou que “le loup est dans la bergerie”. Tu te rappelles de la fille dans ta classe en 4e secondaire qui, après chaque interro, disait systématiquement qu’elle avait d’office raté et qui, in fine, tapait 20/20 première de classe avec félicitations du jury ! Et bien, Regis c’est pareil. Gare au gorille !

Lieutenants

  • Guillaume Van Beneden. 

Si l’on devait citer une, mais une seule, qualité de Guillaume “Guimauve” Van Beneden, ce serait sa régularité. Comme une horloge suisse, Guimauve ne déçoit jamais et répond toujours présent dans les moments importants, pour le plus grand bonheur de ses coéquipiers. Il sera un atout certain pour tirer ses leaders dans les plus grandes difficultés de la saison. S’il se décrit comme un porteur de bidons – un homme de l’ombre somme toute – ceux qui le connaissent rétorqueront derechef qu’alors, il est surtout l’éclaircie dans la grisaille. Allez tiens, prends-toi ça !

  • Benjamin Dusaussoy. 

Aaaaaah Benjamin “Benoit” Dusaussoy, ce bon vieux Benjamin ! Après toutes ces années … que dire ? Et bien la liste est longue. De 1, il aime quand ça monte. De 2, il est léger comme une petite mésange. ça te rappelle Marco Pantani, le pirate et ses fulgurantes attaques dans les cols les plus raides ? Pas loin, mais non. De 3, il est français. C’est donc le Jean-Christophe Péraud de la Team Castrol-Bellevue. Ah oui et de 4, il a un guidon prolongateur. Tu le vois venir ? Ben non, il est devant.

  • Charles Ninane.

Des grosses cuisses, ça change des magazines. Oui, Charles Ninane a de grosses cuisses, et alors ? Tremblez, tremblez pauvres cyclistes, le train infernal des US Postal dans les montagnes du Tour au début des années 2000, ça vous dit quelque chose ? On a peut-être bien ici le digne successeur des George Hincapie, Roberto Heras, Viatcheslav Ekimov et consorts, le dopage en moins, le sourire en plus. Tenez-vous bien, vous allez suqueler sévère dès que ça va monter.

Baroudeurs

  • Loïc Thoreau. 

Loïc “Torokonov” Thoreau ne fait pas dans la dentelle, comme son surnom le laisse imaginer. Cet homme sait tout, tout, tout, il sait tout sur le … corps humain (tu y as pensé hein, vilain ?). Mais, ça ne lui suffisait pas, alors il a mis ses dernières économies dans la meilleure bécane possible et imaginable, un vrai vélo de gros porc. C’est sous un cagnard étouffant avec un bitume fondu que Torokonov pourrait se faire la malle et finir l’étape en solitaire, après avoir joué avec les pulsations et les crampes de ses adversaires.

Grimpeurs

  • Simon-Pierre Verschueren. 

Simon-Pierre “Salami-Pointu” Verschueren, l’empereur, c’est le gars qui ne laisse rien au hasard. Quand t’es sûr que tu n’as rien oublié pour ta course, et que tu te tournes vers lui, il a toujours ce petit gadget en plus, que tu lui jalouses furieusement. Les sprints, très peu pour lui. Ce qui l’intéresse SP, c’est de grimper. Il tient ça du ski, le bougre. Là où tout le monde prendrait le télésiège, lui il monte en peaux de phoque. En fait, ça l’excite. C’est sans doute lié à son sang suisse. Et sur sa bécane, c’est la même chose. Son rêve le plus fou, c’est une arrivée nerveuse en altitude avec une foule hystérique. Le tout géré avec un calme olympien. Il célébrerait sa victoire humblement et dignement, un petit bisou adressé à sa femme, son fils et son domaine, un petit bisou adressé à la foule.

Rouleurs

  • Christophe Hansen. 

Christophe “Zig” Hansen est un peu le Wout Van Aert de la Team Castrol-Bellevue. Adepte du tout terrain à vélo comme dans la cité, sa vraie discipline reine, c’est Counter Strike, aussi bien posé sur son siège, mais moins confo. Comme son idole, c’est sur le tard qu’il se met au cyclisme. Et comme son idole, on a du mal à le croire. Quant à ses atouts, cette petite pépite est en fait encore à découvrir, mais, pour sûr, peu importe la manière, forte ou douce, elle brillera de mille feux et en clouera certains au sol, sans prévenir, comme un headshot à CS.

Porteur de Bidons

  • Quentin Petit.

Les porteurs de bidons, c’est un peu les peintres de l’équipe, Quentin “le Kenyan Blanc” Petit le sait très bien. Également issu du VTT, Quentin affiche, du coup, des ambitions … uniquement collectives. Ses connaissances de la petite roue (et du grand Tour) n’ont d’égales que la difficulté des lacets de l’Alpe D’Huez. Mais, ça s’arrête là, Quentin étant sûrement pris par un coup de bordure avant l’ascension, il sera sans doute le relais stratégique des deux autres peintres (les directeurs) sur le bitume. Car oui, une victoire ça se joue aussi dans la tête. Il ne sait également cela que trop bien, et devrait en faire une affaire personnelle de motiver ses troupes. 

  • Grégoire Lepoudre.

La carrure d’Andy Schleck, l’accent bruxellois d’Eddy Merckx, les cheveux peroxydés de Philippe Gilbert, qu’est-ce qui empêche Grégoire “Gvvvr” Lepoudre d’Escampette de figurer parmi les candidats à la victoire finale ? La trouille peut-être ? Non, les jambes. ça t’en bouche un coin. Les bidons, il veut bien les porter, mais il n’est pas sûr de pouvoir rattraper ses coéquipiers. Grégoire, un chasse-patate ? Non mais Ho ! Sa connaissance hors pair des parcours, doublée à ses compétences techniques, fera tôt ou tard la différence. Un Grégoire vaut mieux que deux tu l’auras. Pour le reste, Grégoire avalera l’entièreté des kilomètres sourire au lèvres, une mouche coincée entre les deux dents de devant, comme toujours.

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